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Les crochets [Prothèse]

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19092010

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 Les crochets [Prothèse] Empty Les crochets [Prothèse]




I Définition


Les crochets sont des moyens tempérique pour retenir une restauration prothétique.
Il sont généralement conçu en métal qu'il soit précieux ou non précieux.


II Historique


• Fauchaud à décrit la première fois en 1728 les annaux sculptés dans une masse d'ivoire
• En 1802, Lafforgue propose aux praticiens les premiers crochets en Or.
• En 1907, Maggiolo (Nancy) rejoint Lafforgue pour confirmer l'utilisation des crochets
Cependant l'évolution des crochets ne s'arrête pas là.
• En 1920, Delabarre s'interroge et réfléchi aux impératifs biologiques et esthétiques des crochets
• Il faut attendre la fin du 19ème siècle pour la mise des lois plus scientifiques destinée à la conception et à la construction des crochets
Ces lois ont été établis par Bonwill.


II.A.


Le crochet doit encercler au maximum les 2 tiers du contour de la dent


II.B.


Chaque crochet doit toucher la dent en 3 points
• Premier point : l'extrémité du crochet
• Deuxième point : c'est le point où s'établie la liaison avec le bord de l'appareil
• Troisième point : c'est le point complémentaire sur la face occlusale quand l'occlusion et l'articulé le permette
Les premiers crochets utilisés sont des fils ronds ou demi rond en métal étiré ou en métal laminé et adapter autour de la dent support.
Plus tard les crochets deviennent bons
Les premiers attachement de précision avec la possibilité technique de couler des crochets en leur conservant leur résistance à la friction et surtout leur élasticité, on parle donc de “crochet coulé” que l'on attribue aux auteurs suivants
a : Kennedy
b : Ackas
c : Ney
d : Roach

Ces crochets se trouve réunit dans un manuel établie par les “laboratoires Ney”.


III Impératifs mécaniques auxquels doit répondre les crochets coulés


Il y a 7
III.A. Conserver l'intégrité des tissus de support


Le crochet doit contribuer à la rétention et à la stabilisation d'une prothèse sans qu'à aucun moment, il n'agisse négativement sur l'intégrité des tissus de support.


III.B. Situation au milieu du tiers cervical


Les différents parties du crochets doivent se situer le plus près possible du milieu du tiers cervicale de la dent dans le but de réduire au minimum les forces de torsion pouvant agir dans le sens de la version (forces qui emmène la dent à tourner) de la dent support.


III.C. Ceinturage


La largeur d'un crochet devra être telle qu'elle de permettre de ceinturer plus de la moitié de la plus grande circonférence de la dent.
Le ceinturage peut être continu ou discontinu.


III.D. Symétrie des parties rétentives


Les parties rétentives des crochets de chaque hémi arcade devront être symétriquement disposées de telle sorte qu'un bras rétentif vestibulaire correspond à un bras rétentif du crochet du coté opposé.


III.E. Rétention réduite


À toute retentive d'un crochet doit être opposée une portion rigide du crochet afin d'annuler tout risque d'effets scolio-dentique (dégrader les tissus de soutien) .
La rétention doit être réduite au minimum nécessaire en vue de s'opposer aux forces tendant à désinsérer la prothèse.
• L'extrémité rétentive élastique du crochet doit être passive dès que la prothèse est en place.
• Elle ne devient active que pour s'opposer aux déplacements de la prothèse.


III.F. Appui occlusal


La majeur partie des cas, il conviendra de prévoir un “Etai occlusal ”(=appui)afin de prévoir tout glissement de la portion rigide du crochet sous la ligne guide (fig7, planche 1).


III.G. Solidarisation des dents support


Afin d'éviter tout action immédiate ou secondaire sur les dents support de crochets, il est indispensable que chaque une d'entre elle soit solidariser à une dent voisine dans les cas les plus favorables ou alors à un groupe de dent dans le cas le plus défavorable (planche 2)

IV Les fonctions essentiels d'un crochet


Il y a 3 qui répondent aux impératifs mécaniques auxquels doit obéir les restaurations prothétiques amovibles
a : Sustentation
b : Stabilisation
c : Rétention

Figure 8-1 : Fonctions d'un crochet

IV.A. Sustentation

On appelle encore “support”, elle est obtenue par la partie du crochet ayant pour fonction de s'opposer à tout risque d'enfoncement de la prothèse sous les efforts déployés au moment de la mastication.


Figure 8-2 : Sustentation

• Cette fonction mécanique du crochet est assurée par le ou les appuis occlusaux qui sont situés impérativement sur la partie la plus rigide de la dent (la plus épaisse et la moins élastique)
Cette partie du crochet est la plus voisine entre crochet et plaque métallique, c'est ce que l'on appelle l'“épaule du crochet”
Elle est situé entre la surface de la dent et la ligne guide.


IV.B. Stabilisation ou ceinturage

Elle est obtenue par la partie du crochet, ayant pour rôle de s'opposer à tous déplacement latérale de la base prothétique.


Figure 8-3 : Stabilisation ou ceinturage

• Cette fonction mécanique est assurée par la deuxième partie du crochet localisé entre la surface occlusale et la ligne guide, elle doit avoir un contact intime sur toute son étendue avec la couronne de la dent.
Elle ne doit pas empiéter sur la zone comprise entre la ligne guide et le collet de la dent

IV.C. Rétention

Elle est obtenue par la partie du crochet entre la ligne guide et le collet de la dent
Cette partie doit être flexible et élastique et avoir la section la plus mince, c'est la partie du crochet qui est situé dans la zone de contre dépouille (retrait de la dent) support de la dent.
La rétention est une fonction mécanique très importante à connaître
• Elle est passive au repos
• Et active au cours des principales fonctions, mastication, phonation, déglutition.
La rétention à pour vocation essentielle de s'opposer à l'action des forces qui agissent dans le sens de la désinsertion.
La troisième partie du crochet (responsable de cette fonction) doit avoir une longueur, une position et une extrémité qui déponderons de l'axe de convexité de la couronne ou bien de sa convergence cervicale.

Figure 8-4 : Rétention

Tous ces paramètres seront évaluer à l'aide de la Jauge calchi

V Notions du parallélisme

On ne peut pas parler de parallélisme sans parler de paralléliseur.
Ces derniers sont des instruments d'analyse destiné à mettre en évidence les zones de contre dépouille d'une arcade partiellement édentée.
À l'aide de ces paralléliseur, on peut déterminer :
a : L'axe d'insertion d'une prothèse
b : Le tracé idéal des crochets
c : La position des attachements de précision
d : La nécessité éventuelle d'un traitement prothétique

• La recherche de l'obtention de tous ces déterminant vas nous permettre d'insérer et de désinserer la prothèse sans aucune interférence douloureuse et sans aucune difficulté.
C'est ainsi que la rétention et la stabilité seront assurées (figure 13 planche2, figure 14, 15 planche 3)

V.A. Axe d'insertion

L'axe d'insertion sera toujours un axe relatif résultant d'un compromis entre l'esthétique, la rétention et la stabilisation

V.B. Ligne médiane

On appelle ligne guide, la ligne du plus grand contour obtenue par le déplacement d'une mine de carbone appliquée tangentiellement à une couronne d'une dent
Le déplacement de cette axe s'effectue toujours parallèlement à l'axe d'insertion déterminé


V.C. L'axe de convergence et jauges
La jauge est un accessoire d'un analyseur, elle a un double rôle
• Elle contribue à rechercher l'axe de la prothèse
• Elle détermine la localisation de la partie rétentive
Elle se compose de 2 parties :
• Une tige destiné à être fixée aux mandrin verticale de la poteuse (axe d'analyse).
• Un disque sur l'extrémité libre de la tige, ce disque présente les diamètres qui varie de 0.25 à 0.75mm.
La saillie du disque sur la tige constitue l'élément essentiel de la jauge, elle permet d'évaluer l'angle de convergence ou de la convexité de la couronne support du crochet, cet angle est plus grand au niveau des dents postérieures par rapport aux prémolaires et canines
a : Les jauges de paralléliseur de Jelenko
b : Les jauges de paralléliseur de Devin (et celui de Ney)
c : Et celui de Ney

Il existe également des paralléliseur électronique avec des jauges particulières qui permettent électroniquement et simultanément d'établir la ligne guide et le retrait idéal à utiliser pour le bras actif rétentif du crochet

VI Les différents types de crochets

VI.A. Les crochets de Ney

VI.A.a. Crochet n°1

Il est très très utilisé en pratique c'est le crochet le plus utilisé et le plus facile dans sa conception.
Il est indiqué dans la plus part des édentements partiels (fig19)
Le crochet est composé de 3 parties

1 Appui occlusale

Support de la prothèse

2 2 bras rigides

Un bras vestibulaire plus un bras de rétention assurant le ceinturage de la dent

3 2 extrémités

De 2 bras élastique ou flexible situé dans la zone de retrait de la dent
Ce type de crochet est indiqué dans le cas de la ligne guide n°1 avec la jauge n°2.
• La profondeur de la rétention pour ce crochet est déterminée par précision en utilisant la jauge n°2, celle-ci est placée tangentiellement à la ligne guide au niveau où elle se rapproche le plus de la ligne surface occlusale de la dent, la tige de la jauge peut être déplacer verticalement grâce à un bouton, jusqu'a emmener le disque de la jauge à entrer en contact avec la couronne de la dent, le point de contact représente l'extrémité active du crochet
Cette opération terminé, on dessine les parties flexibles ou élastique du crochet en dessous de la ligne guide jusqu'à l'extrémité déterminé par la jauge, ensuite on remonte au dessus de la ligne guide pour tracer les parties rigides du crochet
La section(=largeur) du crochet est maximal au niveau de l'extrémité de l'épaule du crochet (fig10) et décroît jusqu'à l'extrémité du crochet

VI.A.b. Crochet n°2 (fig12)

Ils sont rarement utilisés, beaucoup plus compliqués, pas d'indications précise
VI.A.c. Crochets à action postérieure (fig27, 28)

Il est très utilisé et même indiqué sur les prémolaires quand celle-ci présentent des lignes guides n°4
La jauge de rétention utilisée sera n°1
Il se compose de 3 parties

1 un bras rigide

Solidaire à la tache rigide qui le relie à la base métallique de la prothèse

2 Un appui occlusal

3 Un bras flexible

Constituant le prolongement du bras rigide et situé dans la zone de retrait sur la face vestibulaire de la dent

VI.A.d. Crochet à action postérieure inversée (fig29, 30)

C'est une version symétrique du crochet précèdent qui fait placer la partie rigide du crochet et son attache du coté vestibulaire de la dent.
Donc la partie flexible est placé lingualement pour les prémolaires qui ont un volume très important.
La ligne guide à ce type de dent est de n°5
Il s'agit de convergence importante qui nécessite une jauge n°1

VI.A.e. Crochet anneau (fig31)

Il est indiqué pour les molaires isolées (dernière molaire) sur l'arcade supérieure ou inférieure.
Il est caractérisée par la présence de 2 appuis occluseaux dont
• l'un est mésiale, il prolonge la tâche rigide à la selle,
• l'autre est distale situé entre la partie rigide et la partie flexible du crochet
• Un bras rigide “S” rattaché à la base métallique
• Un bras de rétention “R” flexible

VI.B. Les crochets de Roach

Contrairement au système de crochet proposée par Ney, celui de Roach permet de résoudre les problèmes posés par obtention de la rétention, très difficile à solutionneur dans certain cas.
Roach propose en plus des principes retenue pour les crochets de Ney, des concepts mécaniques nouveaux à savoir
a : La réciprocité
b : La fixation

De plus Roach étudie à travers le principe de rétention celle dans le sens mésio-distal en raison de l'angle de convergence plus important caractérisant les faces proximales des dents (fig35)
Pour cette hauteur, 4 possibilités de rétention doivent être exploitées
• La rétention classique ou naturelle : recherché sur la face vestibulaire.
• La rétention indirecte de position : il s'agit d'une rétention qui est faible et parfois inexistante (fig37)
• La rétention par friction : (fig 38) cette rétention utilise la fiction(=frottement) sur les faces parallèle d'une dent.
• Et rétention artificielle : utilisant des coiffes ou couronne, elles peuvent être partielles ou complète, pour réaliser la zone de retrait.

VI.C. Les crochets Nally-martinet (planche 6, figure 48)

Il possède :
• Un appui occlusal mésial
• Conjonction secondaire mésial
• Bras de rétention vestibulaire
• Et un bras de collage lingual (ou palatin)
Ce crochet est indiqué systématiquement dans les classes I et II de Kennedy-Applegate.

VI.D. Crochets Ackers

Ce crochet est particulièrement indiqué dans les classes III et IV de Kennedy-applegate

VI.E. Crochets Bonwill

Le crochet de Bonwill est un crochet double :
• 2 appuis occlusaux, un mésial et un distal
• 2 bras vestibulaires rétentives
• Et 2 bras de calage (du coté lingual ou palatin).
Il est indiqué dans les classes IV ou II de Kennedy-applegate

VII Conclusion

Au terme de cette étude, il convient de signaler que les impératifs mécaniques, biomécaniques et esthétiques et fonctionnelles auxquels les prothèses partielles doivent répondre sont constamment revus et modifiées en fonction des progrès de la technologie et pourquoi les crochets trouve leur évolution et on été remplacé dans certain cas par des moyens mécaniques de rétention que l'on appelle des attachements, ces derniers malgré leur coût élevé sont préféré pour leur qualité à la fois mécanique et esthétique. Ces attachements sont appelés progressivement à être remplacé par les implantologies qui s'installent en plus de notre profession afin de mieux répondre aux exigences de nos patients.
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